Avec des constructeurs d’envergure mondiale comme Renault et PSA Peugeot Citroën, la construction automobile française est l’une des plus importantes. Pourtant, les constructeurs français doivent aujourd’hui faire face à de nouveaux enjeux. Lire la suite…
Nos voisins espagnols deviennent très intéressants pour les constructeurs automobiles. Bien que le marché intérieur soit « mou » les marques de voitures intensifient leur production destinée à l’export. Alors que Renault avait déjà donné la voie c’est au tour de l’américain Ford de déclarer officiellement une croissance +80% en deux ans de sa production de véhicules en terre de corrida.
Un réel paradoxe tant le marché de l’automobile espagnol fait grise mine. Très étrange en effet, sachant que le nombre de nouvelle immatriculations en 2012 traduit la pire année que le secteur de l’auto n’est connu sur le marché espagnol depuis 23 ans.
Malgré les plans et efforts du gouvernement pour « doper » le secteur les tentatives de redressement du marché n’ont pas connu de succès. En Espagne la baisse de 20% des ventes en novembre 2012 pour les concessionnaires est bien une réalité.
Si la tendance est une pente descendante c’est aussi dans le segment de la fabrication qui elle aussi enregistre une baise d’un peu moins de 19 % sur la période de Janvier à Octobre 2012. Difficile dans un tel contexte d’entrevoir un avenir radieux et pourtant l’association espagnole des fabricants de voitures et de camions semble euphorique au vue de ses déclaration. Elle prévoit une production de 3 millions de véhicules par an et une création de plus de 70 000 emplois.
Si cette nouvelle attirance des constructeurs automobile pour l’Espagne est réelle, la réalité espagnole est également semble plus triste sur le plan social et aucune déclaration a été faite sur les conditions salariales et sociales qui permettent la création de ce nouvel eldorado.
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